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La One-Eleven 2004

Récit d’un quadeur


par : Christine


- La one-eleven par Romain, notre quadeur Planet

Voilà, j’ai fini la one-eleven en QUAD ! On était 2 (l’autre était berlinois et l’avoit déjà fait) parmis plus de 1000 patineurs et je pense être arrivé premier de ma catégorie !

Mon temps sera de 5h10min07s

Récit :

Au départ, p’tin ça comme par une côte !!! On m’aurait menti (tm) ? On aurait dû aussi faire le repérage du départ la veille car ce fut une très désagréable surprise ! En haut de la première montée, je me fais doubler par Fred Delaporte visiblement content (la réciproque n’est pas vrai !) puis quelques mètres plus loin je double Isa qui me crie quelque chose. Je me doute qu’elle veuille qu’on roule ensemble mais la première descente vient de commencer et je vais vraiment plus vite qu’elle donc je fais la sourde oreille et continu en solitaire car à ce moment là il n’y a pas encore vraiment de peloton. L’inclinaison de la première descente se fait un peu plus fort, la vitesse plus rapide et là... misère... mon pied gauche se tortille dans tous les sens, je me relève un peu, je me fais doubler, donc je me repenche pour accelerer et fait la trotinette dans la descente (la trotinette = un pied constement au sol et l’autre qui ne le touche qu’occasionnellement)... La course est mal partie !

10 minutes de course à peu près : p’tin encore 20 fois ça heu non 30 fois ça et puis zut, je ne préfère pas savoir... enfin, je suis maintenant dans un peloton et ça va mieux.

Premier ravitaillement : wouhaou, y’a des bouteilles blanches (eau plate), vertes (eau gazeuse), marron (jus de pomme ?), des bidons d’ISOstar,... et puis les patineurs portant de la bouffe à côté... bref cool comme organisation. J’ai même vu des spectateurs faire leur propre stand ravitaillement (sirop, glace, eau,...)

20km 47 minutes ... mouaif, ça fait du 1h37 au marathon si je continue au même rythme. P’tain qui m’a dis qu’on explosait son temps du marathon dans la première partie, hein ?!?!?! Je trouve quand même que je roule trop vite et que je ne tiendrai jamais jusqu’au bout mais je reste dans mon petit peloton.

Peloton qui change de composition à chaque descente (y’en a qui freinent, d’autre pas) et montée où je me laisse volontairement distancé pour ne pas exploser (ouaip, y’a plein de montés dans la première partie contrairement à ce que je pensais... sniffff).

Aux alentours du 25ème km, à proximité de la tour "emmental" y’a un gamin avec un drapeux jaune P’tin, c’est quoi ça ? Un danger imminent ? Je laisse quelques metres entre moi et le mec qui me précede mais apparement pas de danger et le virage suivant... aïlle aïlle aïlle, virage à 90°, la route se rétréci méchament (1.5m de large) je vois des traces de patins dans le gravier sur le bas côté, je veux croiser mais je ne croise pas (pourquoi ??? mystère ???) et patatra je broutte l’herbe à vache. Plus de peur que de mal et je repart dans le peloton suivant mais le moral est en baisse car si ça contine comme ça j’ai pas fini de me vautrer !

Ensuite rien à signaler jusqu’aux alentours du 40ème km où mon peloton double celui du "vétérant du PHC" (j’ai encore oublié son nom) et au 50ème km où je vois Patrick sur le bord de la route qui me crie : "Attends, j’vais t’fumer" ... j’en rie encore ! Décidément, le PHC est décevant !

Passage au 50km en 1h50 : "p’tin, j’vais trop vite, je ne tiendrais jamais jusqu’au bout"

C’est là que je commence à croisé ceux qui sont déjà au retour. Je sors l’appareil photo mais zut les premiers ont tourné avant que j’arrive et je range l’appareil en oubliant que les autres allaient aussi passer : Thibault puis Alain D et Willy ? dans un autre peloton, Rémi, Fifi, Nico le touriste en baggy, T-shirt et casque de street (génial, il doit en dégouter pas mal), il me semble aussi avoir vu un goéland malade... Question : "j’ai combien de retard sur eux ??? Il va falloir que je regarde mon temps au retour pour le savoir" C’est aussi dans cette zone que j’ai vu des cigognes !

Passage au 60km en 2h13 : "p’tin, j’vais trop vite, je ne tiendrais jamais jusqu’au bout" Et p’tain et dire qu’à Méru j’avais même pas encore fini mon marathon chemin de croix "p’tin, j’vais trop vite, pouvu que je ne craque pas comme à Méru"

Je croise Isa qui a bien 25 minutes de retard sur moi donc ça me soulage de ne pas avoir roulé avec elle quand on s’est croisé au départ. Quelques secondes après Patrick passe... c’est bon, même si je craque il ne me ratrapera pas (surtout que s’il s’est arrêté une fois il s’arrêtera certainement de nouveaux).

80km 3h03 "p’tin, j’vais trop vite, je ne tiendrais jamais jusqu’au bout" et puis "P’tin si je continue comme ça je fais finir en 4h30... la folie !!!

500 m après le ravitaillement arriva ce qui devait arriver : CRAMPES !!! Et zut !!! 2 minutes d’arrêt ! Je continue à 2 à l’heure dans les montés, me laisse aller dans les descente et je ne cherche même plus à intérgrer de peloton...

90km 3h33 : "ça va, j’ai pas trop ralenti je peux encore espérer moins de 5h" Il me faut de l’eau pour mes crampes... je ravitaille donc, j’essaille de mettre la bouteille dans mon porte bidon mais j’y arrive pas... une nana derrière moi me gueule quelque chose en allemand et je comprend qu’en fait il y a déjà une bouteille donc je l’enlève et paf... je perd les 2 !!! Misère !!! Heureusement il me reste mon camel back et une moto vient me ravitailler !

100km 4h01 "P’tin encore 10km à souffir" J’ai horriblement mal au pied droit, j’avance plus, ça y est, Méru recommence, je vais mettre 2 heures pour faire les 10 derniers km... Comme j’ai des crampes j’ai peur de me baisser pour enlever mon patin et ainsi déclencher encore plus de crampes, peur aussi de ne pas pouvoir le remettre donc je continue sans rien faire dans la souffrance ("la douleur n’est qu’une information !") Je ne fais que de me faire doubler, les spectateurs m’aplaudissent, désignent du doigt mes quads, appellent les autres spectateurs pour le leur faire remarquer et m’applaudissent encore plus fort. Y’a aussi des messages d’encouragement écris sur la route, des spectateurs font la hola, font sonner des cloches,... Les encouragement font du bien et c’est ce qui m’a manqué à Méru.

104 km 4h33... 32 minutes pour faire 4 km... j’suis mort... adieux les 4h30, les 5h,... nouvel objectif : "pas d’objectif à part finir". Mais 104ème km signifie aussi ravitaillement et surtout Massage (comme je n’ai plus d’objectif de temps je peux perdre 10 minutes et ainsi rentabiliser encore plus le prix de l’inscription et aussi faire part de mon expérience pour les autres). J’ai même pas la force de prendre en photo ma jolie blonde et 10 minutes après, reposé et massé, je suis reparti au moins 3 fois plus vite qu’avant le massage mais je ralenti quand même en prévision de la monté finale. D’ailleurs, les petites côtes avant la grande me disent que mes crampes ne sont pas loin alors calmos Romain ! La dernière côte arrive, je revis, plus personne ne me double à part les mômes de la "final 20" qui manquent de me foutre en l’air ("I spreche nicht Deutch" alors ditent moi de me décaler dans une autre langue !). Arrivée je me laisse larguer par mon petit groupe de 5 personnes pour prendre le temps de faire des tophs de l’arrivée et surtout pour avoir les applaudissement rein que pour moi le quadeur fou !

110,2km 5h10.07 07 Zut, sans les 10 minutes de massage j’aurais fait moins de 5 heures... étonné quand même par mon résultat

A 2005 St Galler en quad oeuf corse ! Romain


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